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Petite charte du vététiste

Nous sommes soucieux du respect de l’environnement et de la cohabitation harmonieuse avec les autres usagers des espaces naturels ; soucieux de la sécurité de tous et de chacun. Voici résumés quelques principes d’un comportement « sympa ».
. Je suis courtois avec les autres usagers.
. J’adapte ma vitesse aux circonstances.
. Je dépasse avec précaution les randonneurs pédestres et équestres. Ils sont toujours prioritaires.
. Je respecte la nature et les propriétés privées.
. Je m’interdis d’abandonner l’enveloppe de mes barres de céréales et autre produits énergétiques.
. Je ne pénètre jamais le sous-bois et les parcelles de régénération.
. J’emporte un nécessaire de réparation, une trousse de première urgence, et, si possible un téléphone portable allumé (avec le N° de téléphone de mon domicile clairement indiqué : « domicile »).
. Je prends connaissance des difficultés du trajet choisi et je ne prends pas de risques inutiles.
. J’observe le code de la route en tous lieux et toutes circonstances.
. Je porte obligatoirement mon casque rigide.


La TransV

Une petite balade sympa dans le parc du Mercantour… 89 km entre la Colmiane et la Promenade des Anglais à Nice… 4500 m de dénivelé négatif. On peut dire que ça descend, hein !? Pour rigoler bien sûr, mais oui, on doit le dire, ça descend, la preuve : 2018 m d’altitude au km 10 et 6 m d’altitude au km 89, sur la promenade des Anglais… Mais ça regrimpe, aussi ! Un peu, mon n’veux : 3500 m de dénivelé positif. Vous pourrez éprouver votre coup de pédale petit plateau, et votre endurance dans les passages en portage… puis de longues descentes cassantes au royaume de la caillasse où vous vous épaterez avec la fluidité de votre conduite… Vous l’avez compris, la Transvésubienne est une épreuve mythique : le graal du VTT. Une des épreuves (épreuve… au vrai sens éprouvant du truc) que tout mordu du tout terrain devrait faire au moins une fois dans sa vie. Pour piquer la médaille sur son maillot, comme les maréchaux d’empire portent la rosette… pourquoi pas ! mais surtout pour se lancer un défi personnel. Le gros pied égoïste, le désir, le plaisir de repousser ses propres limites, la satisfaction de se dire : « je l’ai fait ».

Une manière de se dépayser sur des sites inconnus et d’aborder la gestion de l’effort par la face raide… sur un parcours physique (très) et technique (très, très !) et ludique (très, très, très !), aussi. Alex et Stéphane seront de la partie et représenteront l’UVO avec brio. Comme d’hab.

Soyez bio-éthique et responsable... Chaque année, hélas, des milliers de déchets sont récupérés sur les parcours Vtt. Interdisez-vous d’abandonner vos détritus de toute nature... c’est la première obligation morale de chacun pour ne pas dégrader nos « espaces de jeu ». Certains déchets sont très perturbateurs pour la faune (mégots, papiers gras, chambres à air). Ramenez vos déchets chez vous ou utilisez les poubelles généralement destinées à cet effet. Merci pour vous...

Conseils (gratuits) : pour rouler en paix

Petit rappel pour les débutants et les chevronnés qui (parfois) ont de mauvaises habitudes (on rigole!)... C’est gratuit, mais c’est toi qui décides.

Comment te vêts-tu, vététiste ? Choisis tes vêtements en fonction de la météo. Une règle : ne pas avoir trop froid (c’est mortel !) ni trop chaud (c’est mortel !)... on rigole, on te dit ! C'est moins facile que ça en a l’air mais avec un peu d'habitude... La météo annonce du chaud ? un cuissard court et un maillot devraient te suffire (tu peux toujours embarquer un coupe-vent dans le sac). De la pluie? un vêtement étanche (k-way, gore-tex)... comment ça c’est une lapalissade ? Gros froid ? pense à l’oignon et à la règle des trois peaux pour le haut : 1 sous-vêtement respirant (attention pas de coton, ça devient vite «mouillé» et gare au refroidissement) + 1 maillot (disons normal, pour faire simple) + 1 maillot chaud type windtex (idéalement «respirant» pour évacuer la transpiration). Pense que l'air est isolant, les «trois couches» ne doivent pas être trop serrées ; pour le bas, un cuissard long (ou un collant voire des jambières sous le cuissard court). Indispensables : casque (obligatoire avec l’UVO !), gants, lunettes.

Et le casse-croûte ? Boire, boire, boire, c’est essentiel... emporte un (grand) bidon de boisson isotonique ou un sac à dos avec vache à eau (type Camelback) qui te permettra de boire sans t'arrêter. Manger, manger, manger, c’est très important aussi... pour éviter la vilaine fringale qui va te laisser déplumé sur un talus, le soir au fond des bois (barres énergétiques, biscuits secs, banane)... Bien sûr ça fait «un certain» poids à traîner... il faut donc faire le bon choix en fonction du kilométrage et de la difficulté.

Quel Matos ? Bon, l’enclume, pour réparer la fourche n’est plus obligatoire... Il te faut quand même 2 chambres à air, des rustines et de la colle (pour un coup de pas de pot) une mini-pompe, un emplâtre pour les déchirures de pneu... si possible un téléphone portable, ta carte d'identité, un peu d'argent (en cas de péage : on rigole !) Un multi-outil avec un dérive-chaîne, un maillon d’attache rapide. Eventuellement un câble de frein et de dérailleur. Et un tout petit appareil pour alimenter la rubrique du site ouèbe de l’UVO avec de chouettes photos. Merci.

On passe aux soins ! Lavage : toi, mais surtout ton VTT aurez besoin de passer à la douche... Sans sa couche de boue, il se sentira plus léger. Un vélo propre cache plus difficilement ses vices (fissure dans le cadre, etc.). Une brosse douce et un tuyau d’arrosage suffisent... bon, si tu es maniaque, tu peux passer un petit coup d’eau légèrement allongée de produit vaisselle. Le «karcher» est prohibé (certes, ça va plus vite mais pense aux moyeux, pédalier, fourche, suspensions, etc...) Tu apporteras une attention particulière à la chaine (brossage) pour la débarrasser des graviers. Sèche-la bien, la transmission aussi, avec un chiffon épais ou laisse sécher au soleil. Oui, oui... on sait : des fois il pleut ! Vérifie la fixation de tes calles sous les chaussures.

Le graissage. Une fois séché, tu dois lubrifier la chaîne et la transmission (dérailleurs et tout et tout). Pas de graisse ni d’huiles épaisses qui collent le «gravillon», mais des huiles fines au téflon... n’oublie pas d’en mettre une goutte sur les plongeurs de la fourche et sur l'amortisseur. Si ton destrier est un full-suspendu, n'oublie pas d’huiler les articulations.

Tes freins. Ils sont en bon état ? T’as quand même intérêt à vérifier les patins ou les plaquettes avant chaque sortie, afin d’éviter les chênes qui traversent sans regarder. Tes pneus. Inspection obligatoire et réparation éventuelle, au plus tôt, c’est-à-dire pas juste avant la sortie... Vérifier la pression. Ni trop dur, ni trop mou (évidemment !) La transmission. Des vitesses qui ne passent pas te pourrissent la randonnée, crois-nous. Vérifie et règle (ou fais régler) l’indexation des dérailleurs plateaux et pignons...

Révision... C’est toi qui vois, mais, comme pour les avions (... on tombe de moins haut, certes) une «grande révision» annuelle est (disons) obligatoire chez un vélociste... Inspection, réglages, remplacement des pièces d’usure (vérif de la chaîne, des pignons...). Changement très conseillé des câbles. Allez... c’est bon ! Roule Mimile !