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••• Joël Cateau |
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Fête de l'UVO, 1 décembre 2018
••• VG |
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Pour réaliser ce projet ambitieux qu’est l’Embrunman (3,8km de natation + 186km de vélo + un Marathon… le tout pour 4200m D+), il faut un peu se préparer… (..."un peu" étant un euphémisme). J’ai fait une préparation en 2 phases. La première, 3 gros mois de course à pied + sortie UVO le samedi et dimanche (quand la pluie ou les activités des enfants me le permettaient…) et ce jusqu’à l’EcoTrail 80km de Paris ! La seconde, 1 à 2 Nat (natation) par semaine + 2 à 3 CAP (course à pied) le midi, et les fameuses 1 à 2 sorties UVO dominicales. Le gros temps fort de la préparation vélo ayant été "Les 6 jours de Vars". Pour le vélo, j’ai suivi le G1 le samedi et généralement le G2 le dimanche. Pour un total hebdomadaire entre 8 et 13h de sport ! Le Jour J : 3 heures du mat, réveil ! J’ai plutôt bien dormi (étonnamment d’ailleurs…), j’entame mon petit-déj (céréales, pain-beurre-miel, etc…), puis petit tour aux toilettes avant de réveiller la petite famille qui est venue me supporter tout le long de l’épreuve. 4h15 les enfants ne tiennent plus, ils veulent y aller… « J’hallucine » ! Moi je suis tranquille (trop ?) et eux pressés d’en découdre… du coup, on se rend à l’aire de transition qui n’est qu’à 30 min de marche. La tension est palpable tout autour de moi, chacun gère à sa façon, personnellement et toujours aussi bizarrement, je me sens serein et même assez excité de commencer. 5h50. J’entends le speaker qui annonce le départ des femmes dans 5 min… Oupss il faudrait peut-être que j’enfile la combinaison de natation. 5h55, les femmes sont à l’eau les hommes se préparent devant la ligne. 6h (et toujours en pleine nuit) : TOP DEPART ! Les gars courent vers l’eau (mais pourquoi se dépêcher ???? on en a pour la journée d’efforts…)… moi je croise ma p’tite famille, arrêt bisous, et cette fois c’est parti ! On a à peine une petite lumière au loin comme repère, et 2 tours à faire… Le premier est en mode « machine à laver » - et oui !! même sur un triathlon XXL les concurrents se battent pour pouvoir nager. Le deuxième tour se passe plutôt bien et j’en sors presque indemne, en 1h13 ! (Presque, car un sauvage m’a réveillé une blessure à l’épaule…). J’ai pris l’option "changement intégral". Une fois en cycliste, je prends mon vélociraptor (BH que vous connaissez) et j’entame… la première montée… allez, 10 km pour commencer tranquille vers St Apollinaire. Je pars sur un rythme « 6 jours de Vars » - donc assez soutenu – et avale les premiers 40km en 1h30 (le meilleurs est en 1h20) – puis un petit coucou à la famille au passage ! Prochain rdv : Guillestre. J’y arrive toujours dans les temps définis avec ma p’tite troupe : il est 9h du mat, déjà 3h d’effort et il en reste encore beaucoup ! Allez GO GO GO… le Col d’Izoard. Je le connais bien, je l’ai travaillé avec l’UVO et il passe plutôt bien (2h) … mais c’était sans compter la fringale… quand elle vous prend par surprise… et elle me suivra toute la montée. Ce fut dur mais grâce à nos 6 Jours de Vars, je passe le col sans trop tirer sur le bonhomme (2h30 pour faire les 30km…outch) ! En haut, il reste la moitié à faire… si si ! Allez, après le sandwich, c’est reparti… Je vais mieux, je laisse ma copine fringale en haut de l’Izoard et entame ma descente, à la « Gégé » …. mais sans la chute Passage à Briançon, les Vigneaux, le mur de Pallon, la descente de Champcella, la remontée à Réotier, puis retour vers Embrun pour finir par la côte de Chalvet… le tout en 7h59min32s… je voulais faire moins de 8h de vélo, mission accomplie : je termine en larmes de bonheur ! De nouveau, changement de tenue presque complet, je ne garde que le tee-shirt (car il contient des poches)! Et c’est parti pour le marathon de montagne... La foulée n’est pas celle d’un marathon sec, plutôt celle d’un trail longue distance. J’avance encouragé par tout mon clan (femme et enfants) qui est toujours au rdv, mais également des amis présents sur le site et… SYLVAIN !!! Sylvain Dubut et sa p’tite famille… je cache quelques larmes (oui, on est tellement heureux et à fleur de peau qu’on pleure facilement) et grâce à eux tous, je brave ce marathon non sans difficultés, pour enfin atteindre cette objectif de malade en 13h et 48 min, complètement vidé…. mais tellement heureux ! (Une "version longue" de ce récit est disponible sur demande) ••• Christophe O. |
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Depuis un an, j’étais dans l’attente, et voilà : elle est enfin arrivée ! Pas de camping, mais direction ma tante spinalienne pour cette 80ème semaine fédérale internationale de cyclotourisme à EPINAL qui, à l’image de la FRANCE entière, a démarré sous la canicule ! Cet évènement très attendu par plus de 11.000 cyclotouristes (dont 4 UVO : Pascal BOULEZ, Jean-Paul FILIPIAK, Luc THIBIAS et moi-même) est ouvert à tous après inscription à la semaine ou à la journée, et s'avère accessible à toute la famille du fait d’une proposition (décente) de 4 ou 5 parcours quotidiens allant de 34 à 178 km (pour le plus long de la semaine), et de 310 à 2.640 m de dénivelé (pour le plus ardu) !! Superbe organisation qui nécessite un millier de bénévoles pour nous accueillir au village fédéral, aux points d’accueil sur les parcours, pour flécher (tant bien que mal), pour nous guider et nous sécuriser dans les passages épineux d'Epinal et autres centres-villes ! Dimanche, départ très matinal (6 h) en cette première journée, pour profiter pleinement de la fraicheur du moment, et éviter un tant soit peu de revenir sous un soleil cuisant ! Le lundi au soleil, c’est une chose qui s’annonce alléchante, mais gare aux charmes du parcours ! Apres y être passé (à CHARMES), la réserve était de mise pour parvenir au point d’accueil de SAXON SION. Le mardi nous offrait, au choix, 4 parcours au départ d’EPINAL, et 4 parcours au départ de GÉRARDMER ; j’optai pour cette seconde proposition et pris ma voiture pour me rendre, toujours de bonne heure, près du centre-ville où le "point O" nous attendait… ce qui n’était pas le cas du café, pas encore passé (c'est dire si j'étais tôt) ! Une fois LE COLLET monté, le passage du col du CALVAIRE (qui n’en fut pas un) nous amenait ensuite par la route des crêtes au fameux col de la SCHLUCHT, où je pris un café au point culminant de la journée : LE HONECK (1363 m), point d’accueil de LA BRESSE (je m’attendais à y voir des poulets), que l’on recroisera en fin de parcours, après avoir monté le COL DE LA VIERGE, en pleine chaleur !! Une petite erreur de parcours due à un moment d’inattention, et sans doute aussi à un fléchage quelque peu restreint, me conduisit par ces conditions climatiques éprouvantes à écourter mon parcours initialement prévu, lequel se terminera magiquement par le tour du lac de GÉRARDMER ! Mercredi, la perspective d'un programme court le lendemain pour cause du traditionnel pique-nique du jeudi, me donnait des ailes pour profiter d'une balade dans les VOSGES SAONOISES. Vers PLOMBIERES LES BAINS, une lavandière et sa fille habillées en costumes d'époque par une charmante vosgienne, mettaient en valeur un lavoir pour le seul plaisir des yeux ! Une fois les quelque 2.000 m de dénivelé avalés, les 35 derniers kilomètres furent bouclés en un tout petit peu plus d'une heure, afin de combler mon estomac, pas encore rassasié ! Jeudi, je retrouvais Jean-Louis, mon compagnon de route rencontré l'année dernière à la semaine fédérale de MORTAGNE AU PERCHE, pour parcourir ensemble les 77 km qui passaient par THAON LES VOSGES, où LA ROTONDE, bâtiment classé témoignant sans craintes du passé du textile vosgien, accueillait les randonneurs pour un pique-nique très convoité !! L'orage passé mercredi soir sur la région a permis de faire baisser un peu le thermomètre pour vivre la 6ème journée (vendredi) destinée aux villes d'eau : 5 départs proposés à EPINAL, et 5 déportés à VITTEL ; ce dernier fut mon choix pour partir à la découverte du pays de JEANNE ! Samedi, place au pays des abbayes et de la DEODATIE (région de SAINT-DIE DES VOSGES). Pas de problèmes pour trouver PADOUX et son point d'accueil, que je délaissai pour RAMBERVILLERS et sa halle ! Quelques kilomètres plus loin (on ne va pas chipoter), l'ascension du col de LA CHIPOTTE nous conduit directement à la nécropole nationale de SAINT-BENOIT LA CHIPOTTE, cimetière et monuments en hommage à près de 2.000 soldats français tombés durant la guerre 1914-1918. Dimanche, jour du défilé de clôture. Ayant eu la chance de loger chez ma tante à EPINAL, avec mon cousin qui a déjà plusieurs tours de la France dans les pattes, et qui a opté samedi pour une randonnée VTT, nous avons parcouru ensemble les 2 km qui nous séparaient du départ du défilé ! Avec Luc et quelques amis nous sommes partis faire la semaine fédérale à Epinal . Nous avons fait 570 km pour 6700 m de dénivelé en 6 jours en allure cyclotourisme. Nous avons bien profiter des animations dans les villages traversés, les points d’accueil et des paysages vosgiens. Lors de la deuxième journée nous avons rencontré Pascal avec lequel on a fait un petit bout de chemin . L’ambiance de la semaine fédérale est tranquille , chacun roule à sa cadence et en profite pour échanger avec ses compagnons de route. Beaucoup de vélos électriques qui permettent au plus faible de rester dans les groupes au moment des montées , nombreuses dans les Vosges . Les ravitaillements sont nombreux , au menu spécialités vosgiennes (saucisses blanches , tarte aux myrtilles ) accompagnées d’un petit panaché. L’année prochaine à Cognac , on se régale d’avance . ••• Jean-Paul Filipiak |
"Souvenir Pascal Barsi"
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Le traditionnel Mons-Chimay-Mons du 1er Mai a entamé la saison des Brevets Cyclos Côteurs Belges (BCCB) par un temps sec mais frais ; ce n'était pas gagné, le trajet France Belgique s'étant déroulé sous une forte pluie sans discontinuer.
Partant de Mons avec une température de 2°C, Pascal m'a dit « Je vais mettre des gants doigts longs ». J'ai entendu « des gants d'Wallons »… normal, on était en Wallonie... Inscriptions faites, nous avons traversé Mons. Sa grand-place, où la couverture d'Arne Quinze est réalisée comme un immense mikado. Sur la façade de l'hôtel de ville on a oublié de caresser la tête du singe de Mons pour nous porter bonheur. Puis, un fléchage sur supports en bois dans les secteurs pavés nous a conduits vers la route nationale 40 ! Une longue ligne droite interminable : 10 kilomètres, vent de face. Sylvain nous avait vendu ce BCCB pour ses petites routes sinueuses à souhait...... avait-il déjà abusé du breuvage local ???
La seule portion de « plat » de cette sortie aura duré 3 kilomètres : un chemin de halage le long de la Sambre, où nous avons pu admirer un dinosaure – heureusement, il était sur l'autre rive de la rivière. Juste avant le premier ravitaillement, une halte à l'office de tourisme de Beaumont où j'ai veillé à ce que Pascal B. prenne bien SON vélo, et non l'un de ceux à assistance électrique garés à côté des nôtres (voir photo).
Nous étions enfin sur ces petites routes sinueuses et pentues promises par Sylvain ! Nismes nous accueille pour le second ravito au km 82 : du sucré, du salé… très bien. C'est à cet endroit que notre manque de lucidité nous a fait prendre le grand parcours. Cela nous a permis de découvrir LA difficulté du jour. Un pur bonheur pour les yeux et les oreilles mais arrivés au sommet (359 mètres, restons modestes – la Belgique culmine à 694 mètres, y'a pas de miracles) les cyclos étaient bien réchauffés.
Au km 147, on arrive enfin à Chimay pour le quatrième ravitaillement. Photos souvenirs de cet endroit de légende. Nous sommes sur la route du retour ! On repasse la frontière plusieurs fois, passant près de Fourmies, célèbre pour son grand prix. Lors d'une des multiples remontées de cuvette, un automobiliste sortant de sa maison à reculons, nous coupe dans notre élan au milieu de la côte : Grrrrr ! Au km 184, Beaumont à nouveau pour le cinquième ravitaillement. Il était temps d'arriver : les bénévoles ont ressorti pour nous du fromage, des chips et tout ce qui va bien comme carburant afin de terminer ce périple. Après une erreur d'aiguillage repartant de Beaumont, nous avons repris la route vers Mons. Même si globalement nous avons perdu de l'altitude entre Beaumont et Mons sur ce dernier tronçon. Nous avons ainsi pu vérifier que le grand Jacques habitait un faux plat pays.
Lorsqu'on leur a dit qu'on avait fait 232 kilomètres en 10h20, ils nous ont offert un magnum de Chimay bleue avec leurs félicitations (voir photo). Nous n'étions pas les derniers à arriver : après s’être restaurés et avoir remisé nos montures dans la voiture, un cyclo en randonneuse, ayant fait également le grand parcours, en termine à son tour. L’honneur de l'UVO est sauf, nous n'étions qu’avant-derniers. Ouf ! C'est bien évidemment une sortie qui restera pour moi un très bon souvenir parce que partagée avec un super compagnon de route. ••• Pascal C. |
24 mars 2018
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Lorsque Patrick Gilant nous a proposé de participer au trophée des grimpeurs ébroïciens, je me suis dit : quelle drôle d'idée ! Puis la réflexion a fait son chemin : un chameau a deux bosses, le dromadaire en a une. Quel est donc ce drôle d'animal, l'ébroïcien, qui en a 10 (voir profil de l'étape) ? Nous sommes donc allés à Evreux, la fleur au vélo… d'ailleurs, on aurait mieux fait d'y aller la fleur au fusil et de prendre le fusil pour
s'affuter un peu vu les pourcentages annoncés dans les bosses. se fait en groupes. Chaque groupe compte un capitaine de route - qui ouvre la marche - et un cyclo du club
d'Evreux qui ferme la marche - vélo balai en quelque sorte. On pourrait penser que c'est "notre" Daniel à nous, orgerussiens, qui avait pondu le tracé : pensez donc,
1200 m de D+ en seulement 84.5 Km. C'est mal plat dans cette région ! Soleil mais pas trop chaud, petites routes tranquilles et sinueuses à souhait,
vraiment une belle expérience à renouveler.
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Pascal C.
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