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  Quatre groupes «route» 
« Partir ensemble, revenir ensemble. » La formule a le mérite de définir un état d'esprit. L'esprit de l'UVO. Ceci ne veut pas dire que tout le monde roule à la même vitesse : chacun son niveau, chacun son rythme, chacun son plaisir. Quatre groupes (nouvellement réorganisés) sans cloison, évidemment, permettent à chacun de savoir où il met les pédales quand il prend le départ avec l'UVO. Les groupes constitués tiennent lieu de repères pour chacun en fonction de sa pratique et de ses objectifs. Certes, dans l’esprit, le cyclotouriste ne connaît pas « la moyenne », mais il faut bien des critères pour créer des groupes suffisamment homogènes...

Le groupe 1
(Les craks). Pas de dessin : des avions, des grosses cuisses, des affûtés: dans ce groupe, on côtoie les pointures... les compétiteurs (participant ou non à des cyclosportives de bon niveau). L'étape du Tour, des raids de moyenne distance (150-200 km) à des allures de 27 à 30 kmh, voire plus. Les cracks de l’UVO ont réalisé, par exemple, une moyenne de 37 kmh lors du dernier Levallois-Honfleur.

Le Groupe 2
Des musclés qui roulent à des allures comprises entre 24 et 28 kmh... de belles parties de manivelles. Groupe de cyclotouristes sportifs, où l'on rencontre des spécialistes de la longue distance: fléchards et randonneurs mondiaux.

Le Groupe 3
Là, on a affaire à des solides qui en gardent sous la semelle... des qui ne veulent pas affoler le cardio... Des cyclos d’expérience, ou des jeunes qui n’amusent pas la route mais dont la performance n’est pas le moteur essentiel (22 à 26 kmh).

Le Groupe 4
Des sybarithes. Pédaler derrière le plaisir... et le rattraper. Ce groupe là, sans pour autant ramasser les champignons, c'est le moins rapide, par religion ou par nécessité : allure modérée, reprise, petite forme, etc. Vitesse moyenne estimée entre 20 et 24 kmh, ce qui permet d'abattre du kilomètre... et donc de parcourir des belles distances en appréciant le paysage.

Paraphrasons la chanson : «et tout ça, ça fait d'excellents cyclos»… Tsoin-tsoin.
 
L’étape du Tour. Devant nous, le déluge

à l'UVO, on roule «comme on aime»
»»»»» Suite Vous pouvez apprécier la jubilatoire activité du club : sorties hebdomadaires (trois sorties programmées à la semaine : jeudi, samedi, dimanche, au choix ou à volonté...) Le kilométrage évolue selon la saison et les groupes, de 60 à 80-90 km. Dans la mesure du possible, chacun reçoit dans sa boîte mail, la balade de la sortie du samedi que Daniel nous concocte (parcours, kilométrage selon les groupes, dénivelés, souvent avec quelque commentaire sur la prévision météo). Le dimanche, en saison, un groupe «visite» les rallyes organisés par les clubs voisins, ce qui permet de rouler sur des terres «étrangères» et de « fouiller » les petites routes des autres. Tout au long de l’année, nous participons aux raids randonnées et brevets de plus longues distances, connus et moins connus : Plaisir-Chartres-Plaisir, Audax Maurepas, Villepreux-Les Andelys, Paris-Camembert, Versailles-Chambord, et toutes sortes de BRM (Brevet des Randonneurs Mondiaux) de 200 à 600 km... la célèbre «Etape du Tour», l’Ardéchoise, etc... Mais, il ne faut pas se faire peur, pour autant ! Rien n’est jamais obligatoire et certains d’entre nous se limitent à des virées locales diverses n’excédant pas la matinée. À l’UVO, on roule comme on aime.

Et on fait la teuf !
Il nous arrive – aussi souvent que possible – de faire la fête, des voyages (ou les deux réunis) et des escapades vélocipédiques et touristiques, avec nos familles «non-roulantes»... Vive le tourisme et la gastronomie… Belgique, Bourgogne, Vendée, Auvergne, Périgord, Franche-Comté, Lubéron... La France est à nous. On roule, on baguenaude, on mange, et on rigole. Cette année ce sera l’Alsace et les ballons (à grimper et à boire, hi hi hi !). L’occasion pour nos conjoints de participer à la bonne ambiance du club. ««««« retour en début d'article



 
En 2010, l'étape du Tour Mondovélo, c’était «l'Auvergne», Issoire-Saint-Flour… vous savez, celle qu’a gagnée Voeckler en baroudeur après avoir frôlé la chute. 210 km, 3800 m de dénivelé positif ! une étape de costauds ; pas de col «hors catégorie» comme dans les Alpes ou les Pyrénées : des «montagnes russes», des vraies qui grimpent dur et qui descendent raide et on recommence, et encore, et encore… comme le rocher de Sisyphe. Des routes techniques, étroites, des vrais faux-plats de montagne... Et le fameux Pas de Peyrol (Puy Mary). Il culmine à 1600 m (entre autres plaisanteries) avec le fameux dernier kilomètre à plus de 15%... déjà gravi dans une autre étape du même genre (Limoges-Saint-Flour)... Là, dans des troupeaux sans cornes, il y en a qui coincent et qui mettent pied à terre et ça bouchonne. Tout un poème pour repartir et claquer les pédales. «On» avait prétendu que ce serait moins dur que l'année dernière (le Ventoux)... Mais c’était sans compter sur le ciel. Voilà comment on « se tape » un parcours dantesque. Une météo exécrable ; vent de face, pluie, grêle ; et un froid de canard (3°C au Puy Mary), a transformé cette aimable partie de manivelle en martyr. Oui, les mots sont un peu enflés, mais le nombre de non partants et d’abandons parle encore plus fort. C’est ça la légende du Tour…
On rigole : ça ne nous empêchera pas de recommencer...