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  • Un petit tour dans Bayonne. (Nous sommes à Bayonne. C'est l'Aviron Bayonnais — organisateur — qui nous emmène, nous et nos vélos, sur le lieu de départ à Bagnères-de-Luchon...)
  • (Merci à l'organisateur, c'est parfait. Et bravo pour l'ambiance.) L'église Saint-André de Bayonne
  • Les "choses sérieuses" commencent
  • A table. Avec Claude Rousseau...
  • ...Luchon. Bientôt le départ. Encore mal réveillés. En attendant le petit échauffementt
  • Dernières confidences avant le grand départ
  • Des paysages sublimes
  • ...Chouettes
  • Et c'est parti. Le sourire du bonheur
  • ...Merveilleux
  • ...Magnifiques
  • Pause casse-croûte
  • ...Extraordinaires
  • à table
  • ...
  • Les chevaux dans le grupetto
  • Stéphane
  • Luc
  • Eugène Christophe : l'éloge de la volonté
  • Seul à la forge de Sainte-Marie de Campan
  • L'Everest des Pyrénées
  • Octave Lapize, pied à terre. 1910 : pour la première fois le Tour passe le Tourmalet
  • Le Géant. Hommage à Octave Lapize. Le Tourmalet emprunté pour la première fois pour le Tour 1910. Les assassins !" a-t-il accusé... il faut dire qu'on avait pas encore étalé de bithume sur les chemins à vache de l'époque
  • Elie au sommet de l'Aubisque
  • Stéphane au Soulor
  • Elie et Pat au sommet de l'Aubisque
  • Arrêt photo
  • Elie au ravito... et les vaches aussi !
  • L'embarras du choix
  • Fontaine
  • Jean, Gégé, Luc
  • Et c'est reparti pour quelques "talus". On higole !
  • Gilles : ça sent l'écurie
  • Un petit verre bien mérité
  • Pat va prendre sa licence à l'Aviron Bayonnais
  • Le discours du dossard Un !
  • Aaaah la coupe ! Aaaah la sangria
  • Pourquoi la coupe ?
  • Parcequ'on est les premiers
  • Les premiers ?
  • Ah ? où !?
  • Les premiers inscrits (novembre 2013) !
  • Jean (sp de Paris). Sa grand-mère faisait du vélo...
  • Et voilà : m'as-tu vu dans mon joli maillot ?
Super Montagnardes — Luchon-Bayonne — 28 et 39 juin 2014
« Super Montagnarde » Luchon-Bayonne :
Neuf mois au placard
Une belle occasion de me tester
 
  28 et 29 Juin... Une date que j’ai eue devant les yeux chaque jour pendant 9 mois en ouvrant mon placard à vêtements de travail ! 9 mois de gestation pour ce périple de 325 kms.
Au menu : Peyresourde (1569m, 14,3 km, 950m de dénivelé) ; Aspin (1489m, 12,6 km, 800m de dénivelé) ; Tourmalet (2115m, 17,4 km, 1300m de dénivelé) ; Soulor (1474m, 19,4m, 1050 de dénivelé) ; Aubisque (1709m, 10 km)… Voilà pour le premier ! Et pour le deuxième jour : le col d’Osquich et les bosses casse-pattes du pays Basque.
Voilà ! Nous sommes en Juillet. Cette randonnée, qui m’a permis de me jauger, est derrière moi. Que dire, qu’écrire ? Quantité de choses… je ne vais pas faire un roman, juste vous donner quelques ressentis.
Tout d’abord, je me suis aperçu que dans un col, si tu arrêtes de pédaler… le vélo s’arrête aussi ! Donc je n’ai pas arrêté de pédaler.
Peyresourde, ça va. Pour l’échauffement, il y a mieux mais ça passe. Aspin… pareil! Ça passe! J’arrive au Tourmalet via la Mongie avec un vent de face coriace. Que se passe-t-il ? Des piétons poussent des vélos ?! Je décide de m’arrêter après le tunnel anti-avalanches pour reprendre un peu de force et faire des photos.
  Et c’est reparti ! Je tourne les jambes à l’économie, la route est encore longue.

Luc Thibias le dit : «en matière de vélo je suis un bleu». Certes, il a roulé pendant trois-quatre ans «quand il était jeune», mais à peine 1500 km par an, autant dire pas grand-chose. Puis, la vie l'a écarté de la selle durant plus de quinze ans. Son premier club fut l’ALCL cyclotourisme de Longnes il y a à peine trois ans… puis l’UVO depuis 2013. Aujourd’hui il cherche à rattraper le temps perdu dans un sport qu’il aime et qui lui convient. Il est bien accroché et il est à l’affût pour profiter de l’expérience des copains. «Je crois qu’à l’UVO, je suis bien entouré pour progresser» dit-il.
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Après quelques frayeurs (j’en parle plus loin) j’arrive au sommet !
Dans la descente, je serre, côté
  paroi, car je crains que le vent mauvais me jette dans le décor. Au ravito, je cherche les copains mais nous avons été séparés... Le Tourmalet a sacrement écrémé le peloton. Je roule seul pendant une dizaine de kilomètres avant de retrouver enfin quelques cyclos pour affronter le Soulor. La chaleur au pied du col contraste avec la fraiche humidité du sommet. J’y arrive tant bien que mal, mais après le ravito il faut redémarrer en côte. Merci au suiveur espagnol qui m’a poussé pour m’aider à enclencher les pédales, me donnant l’impression d’être un coureur du Tour de France.
Enfin, dernier col de la journée, l’Aubisque. Pas difficile mais pénible : il pleut ! Et qui vois-je au sommet ? Elie et Pat ! (ils sont magiciens les copains). Et c’est reparti. Aïe aïe ! descente dans le brouillard sur route mouillée, un vrai bonheur, quoi… Je vous disais périple, je devrais plutôt dire aventure.
Des paysages à couper le souffle. Mais des moments de frayeur. De frayeur, oui ! quand on se prend des bourrasques de vent furieux capable de culbuter des grosses motos routières (je l’ai vu !). Le vent acharné me déporte sur les bordures enherbées du Tourmalet, me fait brièvement « admirer » les pentes sans garde-fous, et me force
  à mettre pied à terre pour ne pas rouler-bouler ! Pas évident non plus de rebloquer les pédales dans des pentes à plus de 10% : le vélo cabre tel un cheval sauvage au rodéo !).
La devise du club c’est : « On le dit, on le fait » (si, si… je l’ai lue sur notre maillot). Eh bien, Elie, Gégé, Gilles, Jean, Patrick, Stéphane, et moi, nous l’avons dit. Et nous l’avons l’a fait !
Des moments de camaraderie, des moments ou ça râle et ça grogne, aussi, pour nous rappeler que c’est une aventure humaine.
Des couleurs d’une pureté... du vert dans toutes ses déclinaisons, des eaux limpides avec des teintes turquoises, du blanc lumineux (la neige, l’écume des torrents…)
Un sentiment de liberté, dont même les animaux profitent : chevaux, vaches, moutons sortant de pâtures sans clôture s’invitent aux ravitos !
Voilà un très rapide résumé de notre escapade pyrénéenne. Le restant est fixé dans nos mémoires...
Bon les cyclos, je vous laisse. Le Coach Patrick nous a prévenus qu’il y a les Alpes au menu de l’année prochaine...
Il faut se préparer (sourire !).
Avis aux amateurs !
Luc
 
   
On le savait : il faut des jambes
 
  «Brevet des cimes françaises», la randonnée «super-montagnarde» Luchon-Bayonne est une épreuve qui se pratique en cyclotouriste sur deux jours, ou en randonneur, d’une seule traite. Il faut tout de suite le dire, c’est une épreuve «éprouvante» de 325 km et 5257 mètres de dénivelé, l’affronter nécessite un niveau physique certain. Gare à l’aventure, gare aux défaillances, même si, depuis un certain temps, l’épreuve est «courue» dans le sens Luchon-Bayonne qui semble plus «humain» car les difficultés les plus importantes sont avalées alors que l’on est encore frais.
Allons-y ! Après une centaine de mètres, on attaque direct le Col de Peyresourde, puis une longue descente de 17 km conduit à Arreau, capitale de la Vallée d’Aure. On en bave dans le Col d’Aspin et ses 13 km un peu longuets mais il «donne droit» au ravito «récompense». Merci!
  À Sainte-Marie-de-Campan (dont la forge fut rendue célèbre par Eugène Christophe sur le Tour de France 1913) on monte à l’assaut vers le Tourmalet (18 km de 7 à 10%, aïe, aïe !)... 38 km de descente vers Argelès-Gazost permettent de souffler un peu.
Encore 20 km de grimpette dans le Col du Soulor avant de nous jeter sur le copieux et festif ravito qui remonte le moral. Dans ce sens là, le Col d’Aubisque est quasiment «gratuit» (sourire !). On pourrait croire que c’est terminé avec la descente vertigineuse vers Oloron… Eh bien non ! Il reste le Béarn et le Pays Basque et environ 180 bornes à se mettre sous la pédale avec divers « talus » du genre Col d’Osquich et quelques autres en guise de taxes. Enfin, Bayonne est là. On y a cru.
On l’a dit.
On l’a fait.
On est crevés.
On est heureux. Bravo ! Photo !
 
Une cyclo-
montagnarde,
C'est quoi ?
C'est un brevet FFCT de parcours montagnard, comme son nom l’indique, de 180 à 220 km à allure libre pour une dénivelée de 3600 à 4200 mètres, parcourus en «touriste» (départ le samedi) sur une journée et demie (moyenne mini : 12 kmh) ou en «Randonneur» sur une journée, un dimanche, (moyenne mini : 12 kmh). Cette épreuve (Brevet cyclo-montagnard Français) compte pour le challenge BCCF (Brevet Cyclotouriste des Cimes Françaises).
Le Brevet Cyclotouriste
des Cimes Françaises…
Les touristes et randonneurs licenciés à la FFCT obtiennent le BCMF (Brevet cyclo-montagnard français) en réalisant cinq randonnées cyclo-montagnardes
  dans chacun des cinq massifs montagneux français : Alpes, Jura, Massif central, Pyrénées et Vosges. Une fois le BCMF validé, ils peuvent obtenir le BCCF (Brevet Cyclotouriste des Cimes Françaises) en participant à deux brevets spécifiques, un dans les Alpes et un dans les Pyrénées aux caractéristiques «super-montagnardes» : plus de 250 km, et plus de 5000 m de dénivelée et au moins un col à 2000 m.
Aïe! aïe! aïe!
Ces deux brevets sont le BRA «Brevet de Randonneur des Alpes» organisé par les Cyclotouristes Grenoblois (brevet obtenu par Elie et Pat ze coach en 2013) et Luchon-Bayonne organisé par l’Aviron Bayonnais (obtenu par Elie, Gégé, Gilles R, Jean (SPP), Luc, Patrick et Stéphane LL, cette année). Alpes : années impaires, Pyrénées : années paires…
Infos collectées dans
différents sites "officiels"


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