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La photo a jauni, mais le souvenir reste, tenace. ’Tain, 8 ans ! De gauche à droite : Claudius (d’intendance), Vincent, Daniel, Marcel avec son pofil de rasoir, Eric, Le petit Michel, Serge, K’ptain Jean Louis, Guy, Denis, Le p’t’tit Jack et Gilles... Photographe : Christine.
Du 9 au 12 mai 2013
Ascension(s) en Belgique : le voyage annuel de l'UVO
Les «petites» bosses du plat pays
 
 
Ne pas confondre jouer du piano debout (pour faire le malin devant les filles) on en a même connus qui jouaient à l’envers allongés sur la queue (du piano) avec jouer du piano assis et faire chanter les copains. Vincent a joué assis et on a chanté Le plat pays comme l’a si bien dramatisé le grand Jacques qui, manifestement, n’usa pas ses boyaux sur les routes de Belgique… Une bonne partie d’entre nous n’a pas sursauté d’étonnement quand il s’est agi de calculer le dénivelé des étapes journalières. Il y a déjà huit ans qu’un corps expéditionnaire du club avait vaincu pour la première fois les sommets du cyclisme belge et écrit une glorieuse page de l’histoire de l’UVO.
Cette fois encore, c’était à l’Ascension et coïncidence :
  justement on était venus pour grimper, chacun avec sa motivation et ses objectifs. Trois jours de vélo. Trois jours de tourisme pour les épouses. Trois jours d’activités en tout genre, du briefing-apéritif à la table, de la table au vélo, du vélo au piano, du piano au chant. Trois jours d’amitié et de rigolade, clôturés par une soirée chorale bien chaude comme on les aime à l’UVO et qui gravent les souvenirs.
Tout était parfaitement organisé, comme d’hab’ par le binôme Vincent-Daniel, chacun dans son registre… et par Louise-Anne, pour les riches activités des compagnes. Et que croyez-vous qu’on fit ? On pédala, bien sûr ! Et — soyons honnêtes et reconnaissants aux organisateurs — leurs accointances avec les cieux nous ont permis de rouler sans pluie ou presque : rien à voir avec le séjour d’il y a huit ans qui nous avait offert un millefeuille de tout ce qu’on aime comme situations météorologiques quand on pratique la bicyclette, trois jours au printemps… de la pluie continuelle, froide et pénétrante, poussée par les bourrasques, et entrecoupée de brouillards, de
  grêle et même de neige… mesuré à cette aune, on peut affirmer que nous avons bénéficié d’un très beau temps, clément et à peine frais. Merci donc à la Belgique.
Merci à la Belgique qui nous a dévoilé de solides appas. Et quels appas pour faire tourner la tête des cyclistes ? Eh bien disons-le tout net: des côtes ! des côtes pour les nerveux du jarret, des côtes pour les mous du genou. Ça les obsède. Ils sont frappés ces pédaleurs invétérés. Les côtes : ils se tuent à les grimper, mais ils sont prêts à parcourir des kilomètres en voiture pour y rencontrer la petite mort, jouir en se disant : je l’ai fait…. La Belgique cache ça dans ses replis dantesques, en Ardenne, particulièrement. C’est dingue ! (voir par ailleurs). Enfin, la Belgique nous a livré le spectacle qu’on attendait. Une nature exubérante et si verte qu’on se dit


  sans rire il doit pleuvoir de temps en temps, ici… une population avenante et chaleureuse, appréciant le vélo et les cyclistes… une architecture en pleine évolution avec de solides maisons de pierres gris-bleu, et ocres et siennes… des jardins ouverts, sans clôtures ni murs… un amour fou de l’art topiaire, du gazon coupé en brosse, des résineux… des vaches angora du crazy horse avec des mèches blondes qui traînent par terre, et des cornes en guidon de Vtt…
Non… nous ne parlerons pas de la bière. Un peu de retenue : tout abus étant dangereux surtout en triple. Nous ne sommes pas des Gargantua (celui qui brama dès sa naissance : A boire ! à boire ! à boire !) D’ailleurs, elle n’est pas belge la bière que nous avons quasiment vu fabriquer à Malmedy. Non, elle n’est pas brassée par un brasseur belge, mais par un pharmacien hollandais, utilisant des machines italiennes et japonaises… Eh si ! Bon, on ne va pas chinoiser : on en a tous rapporté. A part Tit Joual, peut-être, qui préféra son quart de rouge…
Alors ? A dans huit ans ? Va pour trois fois ? Va !
 

Quelques «grimpettes» de La Doyenne parmi les plus connues
 
  La mythique côte de La Redoute est la plus connue de Liège-Bastogne-Liège, la plus stratégique, la plus envahie, mais pas la plus difficile. A la sortie de Sougné-Remouchamps, elle passe sous l’autoroute. Dès lors, le pourcentage tourne autour de 10-12%. A hauteur d’une stèle datant de la seconde guerre mondiale, la route passe dans les champs où quelques bunkers ont été érigés. C’est la portion la plus difficile : deux passages de 300 mètres à 19%, séparés par un très court replat. L’ascension se termine par un vrai faux-plat (de 1 à 2%).
La terrible Chambralles est un affreux raidard de 2,5 km, la plus difficile du parcours effectué. Le premier kilomètre et demi, peu roulant, et ses deux beaux lacets dignes d’un grand col grimpent à 20%. Après le hameau de Chambralles au-dessus de la forêt, où le revêtement est facile, il reste 1 km plus raisonnable (un peu plus de 10%),
  au milieu des champs. Les vaches prennent un malin plaisir à observer les présomptueux, plantés comme des poireaux au milieu de la route.
Les Hézalles. Une côte monstrueuse, qui démarre en pleine ville, juste derrière la poste pour se terminer dans les hauteurs de Trois-Ponts, 150 m plus haut. Attention au braquet : les 500 premiers mètres sont très méchants (plus de 20%). La route s’aplanit progressivement à l’approche du sommet, mais on a les jambes cassées dès l’attaque, et la récupération semble impossible. On passe généralement devant la stèle « La Croix des Hézalles » à moins de 10 kmh.
La Côte du Rosier (Ruy-Andrimont) fait partie des incontournables de la Doyenne : une des plus longues côtes de la région (6 km), quasiment un petit col. La pente du Rosier est plutôt constante, et ne dépasse jamais les 8%, mais sa longueur, en fait une côte qui demande
  des qualités d’endurance et ne se passe grand plateau que pour les très costauds
Le col de la Haute-Levée est une côte particulière. On peut la décomposer en deux parties : le premier kilomètre et demi, très raide, un peu plus de 12% ; et les 2 derniers, doux faux-plat à 3%. Large route bien roulante.
Aisomont-Wanne. La côte démarre à Trois-Ponts. Elle est plutôt facile par rapport aux autres. C’est une montée agréable, et régulière, autour de 7%. Elle est longue de 4 km (environ 2 dans la forêt et 2 dans les hauteurs dégagées).
Le col de Stockeu est la deuxième difficulté très connue de Liège-Bastogne-Liège. Il démarre en ville et se termine dans la forêt. Raidard dont la pente atteint les 20%, c’est la côte de prédilection de Merckx. Une stèle au sommet rappelle les exploits du «Cannibale» cinq fois vainqueur de La Doyenne.