La photo a jauni, mais le souvenir reste, tenace. ’Tain, 8 ans ! De gauche à droite : Claudius (d’intendance), Vincent, Daniel, Marcel avec son pofil de rasoir, Eric, Le petit Michel, Serge, K’ptain Jean Louis, Guy, Denis, Le p’t’tit Jack et Gilles... Photographe : Christine.
Le Stockeu n’a pas changé. Eddy nous attendait depuis huit ans... Le G1 version 2013. Dommage, les lunettes de soleil... ( :o)) ! De gauche à droite, Stéphane, Alain, Christian, Gégé — lui il sait qu’une photo c’est mieux sans lunettes de soleil — et Daniel. Les petits talus de Belgique n’ont qu’à bien se tenir : les cadors veulent bouffer du lion.
Le G2 : même punition. On regarde le petit zoizeau avec des verres filtrants. Bravo Gilles, Elie et Thierry... De gauche à droite, au premier plan : le Ti Joual, Gilles, Vincent, Serge. Derrière : Eric, Elie, Thierry, Denis. Et enfin, derrière encore, Eddy Merkcx (qui ne roule plus des masses). Dommage, il aurait souffert, le Cannibale. Mééé t’inquiète, Eddy : on higole !
Il y a évidemment un groupe 3... il est loin devant ( :o))) ! Ici au pied de la Haute Levée qu’ils ont dédaignée pour s’attaquer à Wanne. C’est qui qui rit ? Bah, t’as qu’à essayer, tu verras... nous, au moins on est là ! De gauche à droite, mais un peu loin de la pancarte (on higole, touillours !) : Christine, Youcef, Claudius.
Et c'est parti ! Bon ! Allez, on trinque !
Le plafond est bas mais les bronzés font du vélo avec leurs lunettes de soleil : une manière de supplique au dieu des anticyclones.
Le G2 dans un cadre « haut en couleurs »... locales à Spa, ville d'eau sous le soleil.
Le G3 renforcé. Gilles se paye une sortie sabbatique.
Mais puisqu'on vous le dit : « on roule... aussi ! »
Regroupement imprévu mais sympa des G1 et G3 avant le casse-croûte à Wirtzled.
Allez... on retrinque !
Et, parfois, on pisse !
Un beau tour en Allemagne... (emportez vos pâpir, biteux, a prévenu Vincent). Ici, il n’est pas difficile de faire un petit détour dans trois ou quatre nations différentes : Belgique, Hollande, Allemagne… et Luxembourg, surtout, on est là pour blanchir nos économies souterraines... Hihihi
Le G1. Ça grimpe fort... et groupé !
Repas sportif : ne pas trop se charger. Nan, c’est vrai, si on mange trop on est lourd pour regrimper sur le vélo.
Le p’tit Joual : aaah ! je vais enfin pouvoir apprécier mon quart de rouge... mais je mets de l’eau dedans.
Elie... il aspire ses spaghettis bolognèse sur un bon braquet !
... Mais Vincent lui fait la pancarte au sprint !
Et hop !... enfin « hop ! », on se comprend : un hop difficile comme après une halte copieuse au « wirtshaus »... remonter sur son « petit » cheval est une épreuve pour les courbatures et raideurs du cycliste...
... petit... La preuve ! Chacun son cheval, chacun ses étriers, ses arçons, ses mors, etc. Chacun son braquet ! Jusque là, on n’avait rencontré ni âme qui vive, ni moteur à explosion...
Côté sybarites, ça fonctionne à fond : dégustation des fameuses Boulettes de Liège cuisinées au sirop Charlier (pommes et poires sans sucre ajouté... pour la ligne !) Bon... la bière n’est pas obligatoire, non plus... sauf peut-être en Belgique.
...Pour faire une bonne bière, en Belgique, il faut en premier lieu être hollandais, et savoir astiquer, au miror, les marmites de cuivre...
...Ensuite, il faut réunir : un pharmacien hollandais, des « machines » japonaises et italiennes... Le pire, ou l’agréable, au choix, c’est que la bière est bonne. Surtout la triple assure un connaisseur... Hips (modéré bien sûr).
...N’est-il pas ?
... Euh... il est vrai que... C’est pas mal du tout...
Je dirai même plus : c’est très très bien !
Et pendant que les machos de l’UVO roulent, les femmes partent à l’aventure. « J’échangerais bien un vieux et laid routier de 70 ans contre deux beaux petits vététistes de 35 »... on peut toujours rêver.
Donc, même à pied, elles pédalent assez fort dans la campagne... un peloton bien groupé. De gauche à droite, Fabienne, Claude, Maryvonne, Emilia, Colette, Louise-Anne. Marie-Laurence derrière l’objectif...
La sphaigne dans la tourbière en Hautes Fagnes.
Les mêmes plus Marie-Laurence, c’est Maryvonne qui libère le petit toizeau.
Idem plus Sylvie.
Traverser la tourbière sur « le petit pont de bois » qui est en fait une allée surélevée pour avancer les pieds au sec.
Une fourmi de dix-huit mètres / Avec un chapeau sur la tête / Ça n’existe pas, ça n’existe pas / Et pourquoi pas ? / Il y en a plein qui nous courent après et une sur le K-way de Louise-Anne... Dorothée vient d’arriver et s’est jointe au groupe.
Visite du barrage sur la Gileppe... mis sous eau en mai 1875 et inauguré le 28 juillet 1878 en présence du Roi Léopold II.
C’est ce que rappelle la stèle aux « pieds » du lion au regard de sphynx. Il surveille l’Est... (monument composé de 183 blocs de grès tendre, pesant jusqu’à 7 tonnes pièce...)
Le château de Reinhardstein se fait tout petit dans la majestueuse forêt des Hautes Fagnes (tout proche de Robertville)...
Comment ça ? Un problème d’orientation ?
Le vieux village de Limbourg, conservé dans son jus XIXe...
…suite de la visite
Les baroudeurs sont là... ça ne rigole plus !
Les mêmes (changement d’opérateur photo).
Une partie de tape-cul sur le béton. Manière très directe de se taper un joint... (on higole). Ça rappelle une époque que les moins que soixante ans ne peuvent pas connaître ; l’autoroute de l’Ouest (au bout de la route de Quarante-sous) est née comme ça : des plaques de béton séparées par des joints boursoufflés.
Vas-y Elie ! Bravo Serge !
Eric et le K’ptain : ah ! on se marre bien. Bravo les p’tits gars.
A l’aide de sa loupiote à led sur le casque, Vincent éclairant le soleil (si, si, on en a eu un peu).
Christine en pleine forme. Un sourire de velours, des cuisses d’acier !
Le soir, l’ambiance est au top ! c’est chaud, ça fait du bien.
Visite amicale de Mony, amie belge de Baelen non loin de Robertville, copine d’écriture de Claudius...
Accompagnée par son Claude à elle, qui, comme le hasard fait bien les choses, est lui même capitaine d’un groupe 3 dans son club cyclotouriste... et par ailleurs grand amateur de cyclo-cross. Normal : les Belges raflent tout dans cette discipline.
Dernier soir : Elie a sorti le vin de rhubarbe. C’est bon, c’est doux, ça tape (avec modération). Et ça fait chanter !
Il jouait du piano assis / Pour vous c’est peut-être un souci / Mais nous on lui dit merci... Alors on chante, tralala tsoin tsoin. Merci Vincent, dans huit ans, c’est juré, on connaîtra le répertoire par cœur... Vachtement sympa.
Alors on chante, tra la la la la la lala...
La chorale des joyeux pinsons...
Le chœur des femmes, on cherche notre Mademoiselle Ollombec et sa baguette...
Vache Highland des Hautes Fagnes... certains on glosé : ta vache angora c’est du zébu ou du gnou, voire du bison... Eh bien non, c’est de la belle « blonde d’Aquitaine » avec des cheveux à la vamp et un guidon de vtt ! Celle ci, c’est Brigitte B. (adolescente) coiffée à la Jeanne d’Arc. Mineure, ses parents lui interdisent encore de se laisser pousser les cheveux longs. Dommage, c’est spectaculaire...
Dernier matin... Serge et Denis sont horrifiés : Vincent et Elie viennent d’arriver, ils vont ravager le buffet du p’tit dèj... Serge protège son thé, Denis manque s’étouffer avec sa viennoiserie...
Et voilà, c’est la fin. On remballe. Dommage : on commençait à s’habituer. Alors ? La Belgique ? Trois fois ? On revient dans huit ans ? Evidemment !
Ascension(s) en Belgique : le voyage annuel de l'UVO
Les «petites» bosses du plat pays
Ne pas confondre jouer du piano debout (pour faire le malin devant les filles) on en a même connus qui jouaient à l’envers allongés sur la queue (du piano) avec jouer du piano assis et faire chanter les copains. Vincent a joué assis et on a chanté Le plat pays comme l’a si bien dramatisé le grand Jacques qui, manifestement, n’usa pas ses boyaux sur les routes de Belgique… Une bonne partie d’entre nous n’a pas sursauté d’étonnement quand il s’est agi de calculer le dénivelé des étapes journalières. Il y a déjà huit ans qu’un corps expéditionnaire du club avait vaincu pour la première fois les sommets du cyclisme belge et écrit une glorieuse page de l’histoire de l’UVO. Cette fois encore, c’était à l’Ascension et coïncidence :
justement on était venus pour grimper, chacun avec sa motivation et ses objectifs. Trois jours de vélo. Trois jours de tourisme pour les épouses. Trois jours d’activités en tout genre, du briefing-apéritif à la table, de la table au vélo, du vélo au piano, du piano au chant. Trois jours d’amitié et de rigolade, clôturés par une soirée chorale bien chaude comme on les aime à l’UVO et qui gravent les souvenirs. Tout était parfaitement organisé, comme d’hab’ par le binôme Vincent-Daniel, chacun dans son registre… et par Louise-Anne, pour les riches activités des compagnes. Et que croyez-vous qu’on fit ? On pédala, bien sûr ! Et — soyons honnêtes et reconnaissants aux organisateurs — leurs accointances avec les cieux nous ont permis de rouler sans pluie ou presque : rien à voir avec le séjour d’il y a huit ans qui nous avait offert un millefeuille de tout ce qu’on aime comme situations météorologiques quand on pratique la bicyclette, trois jours au printemps… de la pluie continuelle, froide et pénétrante, poussée par les bourrasques, et entrecoupée de brouillards, de
grêle et même de neige… mesuré à cette aune, on peut affirmer que nous avons bénéficié d’un très beau temps, clément et à peine frais. Merci donc à la Belgique. Merci à la Belgique qui nous a dévoilé de solides appas. Et quels appas pour faire tourner la tête des cyclistes ? Eh bien disons-le tout net: des côtes ! des côtes pour les nerveux du jarret, des côtes pour les mous du genou. Ça les obsède. Ils sont frappés ces pédaleurs invétérés. Les côtes : ils se tuent à les grimper, mais ils sont prêts à parcourir des kilomètres en voiture pour y rencontrer la petite mort, jouir en se disant : je l’ai fait…. La Belgique cache ça dans ses replis dantesques, en Ardenne, particulièrement. C’est dingue ! (voir par ailleurs). Enfin, la Belgique nous a livré le spectacle qu’on attendait. Une nature exubérante et si verte qu’on se dit
sans rire il doit pleuvoir de temps en temps, ici… une population avenante et chaleureuse, appréciant le vélo et les cyclistes… une architecture en pleine évolution avec de solides maisons de pierres gris-bleu, et ocres et siennes… des jardins ouverts, sans clôtures ni murs… un amour fou de l’art topiaire, du gazon coupé en brosse, des résineux… des vaches angora du crazy horse avec des mèches blondes qui traînent par terre, et des cornes en guidon de Vtt… Non… nous ne parlerons pas de la bière. Un peu de retenue : tout abus étant dangereux surtout en triple. Nous ne sommes pas des Gargantua (celui qui brama dès sa naissance : A boire ! à boire ! à boire !) D’ailleurs, elle n’est pas belge la bière que nous avons quasiment vu fabriquer à Malmedy. Non, elle n’est pas brassée par un brasseur belge, mais par un pharmacien hollandais, utilisant des machines italiennes et japonaises… Eh si ! Bon, on ne va pas chinoiser : on en a tous rapporté. A part Tit Joual, peut-être, qui préféra son quart de rouge… Alors ? A dans huit ans ? Va pour trois fois ? Va !
Quelques «grimpettes» de La Doyenne parmi les plus connues
La mythique côte de La Redoute est la plus connue de Liège-Bastogne-Liège, la plus stratégique, la plus envahie, mais pas la plus difficile. A la sortie de Sougné-Remouchamps, elle passe sous l’autoroute. Dès lors, le pourcentage tourne autour de 10-12%. A hauteur d’une stèle datant de la seconde guerre mondiale, la route passe dans les champs où quelques bunkers ont été érigés. C’est la portion la plus difficile : deux passages de 300 mètres à 19%, séparés par un très court replat. L’ascension se termine par un vrai faux-plat (de 1 à 2%). La terrible Chambralles est un affreux raidard de 2,5 km, la plus difficile du parcours effectué. Le premier kilomètre et demi, peu roulant, et ses deux beaux lacets dignes d’un grand col grimpent à 20%. Après le hameau de Chambralles au-dessus de la forêt, où le revêtement est facile, il reste 1 km plus raisonnable (un peu plus de 10%),
au milieu des champs. Les vaches prennent un malin plaisir à observer les présomptueux, plantés comme des poireaux au milieu de la route.
Les Hézalles. Une côte monstrueuse, qui démarre en pleine ville, juste derrière la poste pour se terminer dans les hauteurs de Trois-Ponts, 150 m plus haut. Attention au braquet : les 500 premiers mètres sont très méchants (plus de 20%). La route s’aplanit progressivement à l’approche du sommet, mais on a les jambes cassées dès l’attaque, et la récupération semble impossible. On passe généralement devant la stèle « La Croix des Hézalles » à moins de 10 kmh.
La Côte du Rosier (Ruy-Andrimont) fait partie des incontournables de la Doyenne : une des plus longues côtes de la région (6 km), quasiment un petit col. La pente du Rosier est plutôt constante, et ne dépasse jamais les 8%, mais sa longueur, en fait une côte qui demande
des qualités d’endurance et ne se passe grand plateau que pour les très costauds Le col de la Haute-Levée est une côte particulière. On peut la décomposer en deux parties : le premier kilomètre et demi, très raide, un peu plus de 12% ; et les 2 derniers, doux faux-plat à 3%. Large route bien roulante.
Aisomont-Wanne. La côte démarre à Trois-Ponts. Elle est plutôt facile par rapport aux autres. C’est une montée agréable, et régulière, autour de 7%. Elle est longue de 4 km (environ 2 dans la forêt et 2 dans les hauteurs dégagées).
Le col de Stockeu est la deuxième difficulté très connue de Liège-Bastogne-Liège. Il démarre en ville et se termine dans la forêt. Raidard dont la pente atteint les 20%, c’est la côte de prédilection de Merckx. Une stèle au sommet rappelle les exploits du «Cannibale» cinq fois vainqueur de La Doyenne.