— Du 15 au 18 juin 2016 — L ' A R D E C H O I S E — 25e Edition —
Groupe 2 : Pascal Boulez, Guillaume Carnoli, Pascal Caumont, Thierry Evanno, Jacky Mourioux, Valérie Ladiré
des parcours, des paysages fantastiques et un groupe exceptionnel ! |
J—1 Arrivée à Saint Félicien
Tout le monde va bien sauf Gégé. Les quelques lacets en voiture avant l’arrivée l’ont rendu malade. Il marche comme s’il avait bu. Heureusement un stand secouriste va lui permettre de prendre sa tension. Les bénévoles nous disent « Votre copain il fait la course demain ? Car vu son état il vaudrait mieux qu’il se repose ». Mais ils ne connaissent pas notre Gégé national. Bref après une boisson reconstituante, une queue de renard (demandez-lui des explications), le revoilà sur ses jambes, prêt pour l’aventure.
Salut les cyclos,
Vous allez sous peu vous envoler pour l'Ardéchoise... Ah la belle Ardèche... d'aucun y on trouvé l'a Mourioux pie... d'autres y (re)trouveront le plaisir du vélo ! Lemaire credi les choses sérieuses commencent... mais la météo s'annonce capricieuse... si dès "poltron-minet" Douceau d'eau vous tombent sur la tête, Leman tôt s'impose au départ. Même si vous avez de l'Alland, méfiez-vous des montées, car ce n'est Caumont que l'on mesure la difficulté, et si l'on a présumé de ses forces, c'est en haut qu'on s'Evannoï. Certes, plus fa si Ladiré à écrire qu'à faire, mais vous avez tous la forme : vous vaincrez ! En descente, prudence prudence, et si vous sentez le vélo se dérober, un petit rouler-Boulez pour éviter trop de dommages. Vous croiserez des jeunes, des moins jeunes et des Vieillots comme l'ami Robert le bon marchand, l'important est d'en être (je m'en morfonds déjà...). Allez, un p'tit (Schweit)zer de vacances va souffler sur l'UVO cette semaine... Bonne route les Amis... j'espère vous accompagner l'année prochaine ! Vincent
blancd
J1 (157 km - 2619 d+)St-Félicien-Privas Enfin le départ, depuis le temps que je l’attendais ! Le temps est agréable, ni trop chaud ni trop froid. La fête commence |
rapidement avec les premiers villages animés, Gilhoc, et des ravitaillements en conséquence. Les premières bosses et les premières descentes sont aussi de la partie. En effet, pas de plat en Ardèche ! Après déjeuner petit coup de mou pour certains (digestion oblige) et plus prononcé pour Guillaume. Il aura suffit d’un petit comprimé pour que notre Guillaume reprenne du poil de la bête et finisse cette étape en pleine forme. Les jours suivront et il restera dans cet état de forme. Après l’ascension du Col de la Fayolle, nous terminons notre étape avec 20 km de descente. Pur bonheur pour moi mais pas pour Pascal C. Arrivés à l’hôtel petit souci. Vincent ayant annulé sa participation ils ont carrément annulé la chambre. Jacky, Thierry et moi avons failli dormir dans le couloir. Heureusement après un «miracle» de l’hôtesse nous voilà installés. Petite baignade à la piscine pour se détendre ou sieste sur les transats pour certains puis dîner. En fait on ne vient pas à l’Ardéchoise que pour le vélo mais aussi pour tous les autres moments. Et les repas tous ensemble sont des moments vraiment formidables. Malgré la fatigue de la journée nous trouvons encore le moyen de nous lancer dans de grandes parties de rigolade. J2 (145 km, 2094 d+) Privas - Tauriers Après une nuit difficile pour ma part : chaleur dans la chambre, ronflements et boules Quiès dont je ne maîtrise pas l’utilisation, nous repartons heureux ! Premiers kilomètres avec l’ascension du Col du Benas, c’est tranquille et l’on discute avec les nombreux participants que l’on double ou qui nous doublent. On rencontrera notamment des Ecossais qui se sont fait faire des maillots spéciaux pour l’occasion baptisés «L’Ecochoise» avec une bouteille de vin d’Ardèche imprimée. Leurs bidons : un classique et un avec… du whisky, pardi ! Belle étape, toujours de beaux |
villages à traverser où l’ani-mation et le ravitaillement sont de qualité. Première crevaison : Guillaume. Son pneu est carré-ment percé. Nous passons dans les Gorges avec arrêt à Vallon Pont d’Arc pour déjeuner et changer le pneu de Guillaume (merci les gars de Renault !). Il fait chaud. Heureusement après quelques raidillons nous arrivons à une chambre d’hôte plutôt sympathique. Thierry me laisse la chambre qu’il aurait dû partager avec Vincent et me voilà comme une princesse.
Baignade en piscine puis bon repas. J3 (112 km, 2593d+) Tauriers - Les Estables Journée à pédaler plutôt en altitude donc un peu plus fraîche que les précédentes. Grande ascension du Col de Meyrand. Passage au Mont Gerbier de Jonc, à la source de la Loire. Les ravitaillements sont moins nombreux mais suffisants sans avoir besoin de se charger en denrées diverses et variées. Arrivée au VVF : ça change de l’intimité de la chambre d’hôte. Nous sommes 300 à loger et manger. Après une baignade traditionnelle en piscine et passage au hammam pour ma part, nous nous attablons. Le repas malgré le nombre de convives se passe encore dans une bonne ambiance avec une nourriture de qualité. J4 (135 km, 2209 d+) Les Estables-St Félicien Départ dans la grisaille. Nous savons que la pluie ne va pas nous épargner aujourd’hui. Ce jour tous les circuits convergent et nous nous retrouvons nombreux sur les routes. Les derniers km sont sur des routes privatisées et sécurisées. Malgré un ciel nuageux, les paysages des Sucs volcaniques sont superbes : le jaune des genêts met en valeur ces anciens petits volcans. Belle descente sur Chanéac toujours au sec. La pluie viendra nous prendre à Saint-Agrève et ne nous quittera plus jusqu’à l’arrivée. La dernière grande ascension, qui généralement est très festive puisqu’à chaque |
virage se trouvent des groupes de musiciens donc environ une trentaine, se fera au rythme de la pluie ruisselant sur nos visages. Jacky, Thierry et moi-même avons failli y perdre la vue : les mousses de nos casques étant détrempées et pleine de sueur, l’eau dégoulinait et nous arrivait dans les yeux, salée et piquante. Jacky pensant que c’était ses gants qui avaient un problème à chaque fois qu’il s’essuyait les yeux décida de les jeter puis il fit de même avec les mousses de son casque une fois la cause débusquée. La longue dernière descente de 20 km qui aurait dû être du pur bonheur s’est terminée en cauchemar. Nous étions frigorifiés et tétanisés. A l’arrivée bon nombre de participants étaient couverts de couverture de survie. Une femme me disait qu’en 25 ans elle n’avait jamais vu des gens qui mettaient autant de temps à se réchauffer. Pour conclure : une superbe Ardéchoise, des parcours et des paysages fantastiques, et surtout un groupe exceptionnel ! Vivement l’année prochaine ! VALERIE
Salut Vincent
Voici ce qu ad Vincent toi à cette troupe d’Uvoïstes. Je ne sais pas si c'est parce qu'il y en avait dé Jacky avait participé mais Gérard ment vu une telle euphorie chez les cyclos. Nous ne sommes pas passés par Châteauroux voir les cr Hubert richonnes dont tout le monde parle mais par Chanas pour déjeuner. Elle a une réputation à tenir cette Ardéchoise. C'est peut être Pascal a de belles côtes ou Pascal a des ravitos sympas. En tout cas à l’UVO près d'un Thierry a participé au moins une fois sans être dopé aux Jack Daniel’s. C'est euphorisant d'imaginer tous Stéphane le long de la route t'encourager Alain star des géants de la grande boucle. Les voir danser la danse de Saint Guillaume mi homme mi robot devant nous on ne pourra pas dire que ça ne Valérie un. Pascal Caumont
blancd
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