Les 6 jours de Vars
(du 1er au 6 juillet 2018) Deuxième étape :
J2 Col de l'Izoard et les fonds de Cervieres (134 km • 2 600 m de dénivelé)
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Le G1 mène son train- train en essayant de garder les survivants du G2. Au sommet, ravito attendu ! Photos puis le G1 repart pour éviter le trop grand nombre de personnes dans cette belle descente : technique au début
mais très agréable ensuite où l’on peut prendre de la vitesse avec un bitume de bonne qualité. Mais soyons prudents, il y a des motos dans l’autre sens ! A Cervières, une récente route goudronnée que depuis 2 ans nous emmène vers notre traditionnel pique-nique « les Fonds de Cervières ». Alors qu’au Briefing, il nous avait dit, ça grimpe un peu sur 4km et après un faux plat… Alors le « un peu » c’est relatif car on s’est repris un bon 8% sur 4km et LES FAUX PLATS en montagne c’est en général du 4-5% ! Mais bon le décor étant superbe, des alpages, quelques maisons perdues et une rivière pour nous accompagner nous font oublier les difficultés. Le repas est encore pris dans un lieu superbe où l’on pouvait entendre les marmottes siffler. Retour par Briançon n’est pas génial à traverser mais les balcons sur lesquels le circuit nous envoie sont superbes. Quelques pauses obligatoires aux fontaines de villages pour remplir les gourdes (car il fait chaud 35 °C et les pieds d’Alain chauffent !). Et au détour d’une descente vent de front… le Pallon ! Un mur « pas long » de 1,5 km à 10% de moyenne, ça fait mal !
Passage obligé par la fontaine pétrifiante de Réotier et retour sur Guillestre pour remonter à l’hôtel en voiture sauf Pascal C. qui préfère vraiment les montées aux descentes ! ...quand nous voyons arriver à l’hôtel le patron Francis (qui faisait l’étape avec son fils) le maillot maculé de tâches de sang, « Tu es tombé ? » « Non pas moi mon fils s’est fait couper la route dans la descente de l’Izoard, une jeune femme qui a mal évalué la vitesse des vélos, le gamin s’est explosé sur la lunette arrière de la voiture, perte de connaissance plus blessures en tout genre, héliporté sur Briançon ». Finalement après multiples examens, il s’en sortira avec léger trauma crânien et un bras à rafistoler mais pas de fracture … ouf de soulagement (le gamin avait pique-niqué avec nous et Gégé l’avait surnommé le petit écureuil du nom de l’hôtel de son père). |