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Stages du Soleil (Ufolep) à Rocquebrune sur Argens (Var) • du 25 mars au 1er Avril 3017
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Fred Millet
directeur des Stages
L’Ufolep a recruté un nouveau directeur de stages. Jeune, sympa : cycliste ! Frédéric Millet (dit Fred) le vélo c’est sa passion il connait « ça » comme ses poches de maillot ; les routes (les cols !) de France de Navarre et d’ailleurs ; l’ailleurs se situant sur les cinq continents… Journaliste pour « Le Cycle », chroniqueur sur le net (cyclismactu.net)… Le vélo, il connaît. Mieux : il sait « mettre les jambes » comme le montre l'image ci-dessus où il grimpe dans un col aux côtés d'Alberto Contador pour une initiative caritative. |
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Daniel a résumé ce sentiment de manière concise : « Satisfaction pour ce retour sur Roquebrune. Les points forts : cadre et hébergement très agréables, ambiance sympathique, encadrement décontracté et efficace, large gamme de niveaux pour six groupes, et de très beaux circuits. Petits bémols : la mauvaise qualité des pistes cyclables en bord de mer, et l’agressivité des automobilistes autochtones »… Remarquez, on peut les comprendre. Leur attitude est parfois très étonnante, très désagréable et très dangereuse, mais toute la circulation de la région se concentre sur les bords de mer aux pieds des Maures et de l’Esterel… où il y a énormément de cyclistes en vacances, toute l’année… les Varois bossent ! Certains adorent les voitures à pots Abarth mais détestent les cyclos (ceci explique cela) « Et le fait marquant reprend Daniel : Stages du Soleil… 100% de Soleil cette année ». Nous avons retrouvé avec émotion nos grimpettes familières : le col du Bougnon aller, le Col du Blavet, le Col du Bougnon retour (celui-là c’est pour Hubert) les cols du Grand-Duc et du Tanneron en enfilade, le Babaou, le Col du Bougnon (encore) — Hubert, on dit merci qui ? — des cols durs, des cols mous, des cols « et montées » très smartes… et des circuits superbes dans l’arrière-pays : Châteaudouble, Fayence, Ampus, Tourtour, ou sur la Côte, Sainte-Maxime, Saint-Raphaël et Quinquina (on higole, avec modération)… On pourrait penser que c’est normal… Bin oui, mais rappelez-vous 2015. Vincent sanglotait dans ces colonnes : «Stage du quoi ? En ce dimanche pascal, toute la France est sous le soleil sauf un petit quart sud-est… pas de bol !… S’il y a un paradis des cyclistes, il est probablement là, les pieds rouges de l’Esterel clapotant dans la mer bleue, un panache et une paille ! Le matin les cuisses en feu sous les mimosas du Tanneron, l’après-midi, les cuisses en feu sur les pédalos de la Méditerranée. Mais s’il y a un enfer des cyclistes, il est aussi là, exactement sur les mêmes sites, quand Saint-Cagnard grimpe au zénith et t’assèche le bidon (oui, bidon d’eau) il t’allume le feu aux panards. Tiens, demandez-voir à Alain ! Que ceux qui n’ont jamais eu les orteils en chipolata-barbecue lui jettent la première godasse ! Vélo… Apéro… (une tite bière pour reconstituer le glycogène)… Miam-miam… Dodo et « quelques » éclats de rires ! Nous n’avons pas de states pour classer les joyeux lurons, mais c’est comme la pomme dans le calva, y en a ! Un rire vaut un bon bif et n’amasse pas graisse ! On fait le métier, à l’UVO. Les femmes, nos amoureuses, apprécient ces stages et forment un groupe dynamique où règne la bonne ambiance. On les surnomme les non-pédalantes mais elles ont des tonnes d’occupations (facultatives) à la carte : réveil musculaire, thalasso, marché de Saint-Trop’ (traversée du golfe de Saint-Tropez en bateau), visites diverses, escalade vers le rocher de Roquebrune, etc. Plus des initiatives prises par le groupe : visite des alentours encore inconnus… et rituelles opérations « cartes bleues » : miels de l’Amie ailée, chocolats délicieux à la chocolaterie, et fripes… Ça chauffe ! Bah, faut ce qu’il faut ! En ce doux dernier dimanche de mars, nous avons eu droit au Corso fleuri des associations de Roquebrune. Vraiment très réussi, où la gaîté populaire et bon enfant bat son plein : les impressions suggérées par le diaporama sont plus vivantes que de pauvres mots incolores… Allez ! On pense à 2018 : les portes sont ouvertes. C’est une expérience qui plaira forcément à tout membre de l’UVO. |
le Rocher de Roquebrune
et l'ermite
Le « rocher des trois croix », est un site classé d’intérêt national. Il culmine à 373 mètres. Le site eut une valeur religieuse importante au Moyen âge. Le rocher est traversé par de nombreuses failles et grottes dont la plus connue est le Saint-Trou, une faille étroite qui traverse une paroi du rocher… La légende dit qu’à la mort du Christ, ce rocher se brisa en trois failles, relation aux trois croix du Calvaire il donna lieu de pèlerinages. contemporaines... ...dressées en 1991, œuvre du sculpteur Bernard Venet, en hommage à trois peintres de la «Crucifixion» : Giotto, Grunewald et Le Greco. de l'ermite Depuis 1966, le frère Antoine y « vit sa foi en électron libre » dans la solitude et en ascète. Il se donne à la méditation. A 94 ans, il semble toujours accepter les visites d’amis et de randonneurs. «Radios, télévisions et magazines sont des instruments pour regarder le monde dans l’anus. Méditation et solitude sont des instruments pour regarder le monde dans les yeux. D’où ceux qui pensent qu’il est beau. D’où ceux qui pensent qu’il sent mauvais.» déclarait-il avec une grande malice à Var Matin le 16 mai 2016. |