17 Avril 2016 — Hauteurs et Vallées — CTMaurepas « ça monte, ça descend, que du bonheur ! »
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17 avril 2016. Chouette c’est mon anniversaire ! je vais avoir des cadeaux ! et en voici un beau qui s’annonce. Imaginez un paquet cadeau ficelé par un bolduc de 100 km, avec plein de grimpettes de premier choix à l’intérieur et même des pépites de bravoure… genre 1100 m de dénivelé. Le voici mon premier cadeau. Merci les copains ! Cette année neuf «forçats», dont une «forçate», de l’UVO sont au départ (Valérie Ladiré, Jacky Mourioux, Gilles Bisson, le président Patrick Philippe, Daniel Douceau, Pascal Bertho, Denis Guillemot, Alain Lemaire et Thierry Evanno (allias moi-même), alors que d’autres, ayant décidé de se faire du blé (en épis), sont partis à Loves pour la Blé d’Or, cyclosportive UFOLEP, et rendez-vous «alpestre» (!) de l’Ile de France. Nous sommes tous arrivés motorisés à Maurepas, sauf le courageux Denis… Enfourchant son vélo aux aurores, et partant de Béhoust, il a affronté le froid de canard de cette mi-avril (la terre se réchauffe, mais ne te découvre pas d’un fil !) Opération regroupement. Le temps des inscriptions, d’un p’tit café… d’un peu de com’ pour la publicité de notre Rallye des Clochers… il est 8 heures et nous partons à l’assaut des hauteurs. Fraîchement… les premiers coups de pédale sont donnés sur le plat. Mince on a oublié la photo... bon ! on la fera devant un château ce sera sympa. Les premières côtes arrivent rapidement, on n’a pas eu froid longtemps. Il y a des coups d’accordéon dans les montées chromatiques qui se succèdent sans fin — rien de plus normal — mais le regroupement aux sommets s’opère en toute harmonie. Hauteurs ? Côte du Mousseau, 1000 m 5% ; Côte des 17 tournants, 1300m 5%; Côte de Romainville, 1000m 6%; Côte de Châteaufort, 900m 7%, bref une manière d’Ardéchoise... en raccourci ! Vallées ? Bin, il en faut aussi, et ça détend ! Et des descentes ? Y en a aussi, notamment celle de Villiers-le-Bâcle où une tête et son buste dominent tout le peloton... un cyclo assis «sur» la roue avant démesurée de son grand-bi, âgé d’au moins 120 ans, et qui souffre de problèmes d’équilibre dynamique. A cet |
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mousquetaires qui, comme chacun le sait, étaient neuf. Hauteurs, encore : Ah ! Enfin un château, éponyme (il donna son nom à la côte «des Bordes ») 800m, 6%. Parfait pour la photo de groupe. Allons ne nous refroi-dissons pas. La Côte de Senlisse, 1500 5% nous attend. On se regroupe et on continue vers le deuxième ravito. Mais avant ça un petit amuse gambettes nous attend : la Côte de la Ferté (où côte de Choisel), 600m 9%, avec quelques pépites à 15-17%, pour préparer la dernière joyeuseté du parcours... mais n’oublions pas la Côte de Boulay-les-Troux, 530 m 9%. Moins de 20 km et on en aura terminé. C’est pas tout mais Thierry (l’autre moi-même) a un anni-versaire à fêter et prend la poudre d’escampette... après avoir passé le message ! Au loin le magnifique château de la Madeleine… et la célèbre petite « côtelette » qui y grimpe. Eh oui ! tous ces ravissements se terminent ou presque, par la fameuse Côte digestive de la Madeleine : ses 600m et ses 10% de moyenne (avec de très jolis 15-18 %). La voici : opération virage à droite et tout à gauche! Encore une quinzaine de bornes et les 103 km (finalement) et environ 1100m de dénivelé auront été avalés! Pascal et Alain ont mis les «pédalées» doubles pour rejoindre Thierry et terminer à trois: 12h28. Nous voici revenus au point de départ. Tu parles d’un détour! Le reste de la troupe arrive quelques minutes après. Finalement Jacky est arrivé avec ses deux jambes… donc tout va bien ! Hauteurs et Vallées 2016 est une fois de plus à la hauteur — hahaha ! — de sa réputation. Un Sisyphe heureux déclarerait sans doute : « ça monte, ça descend, que du bonheur ! » Les routes et les paysages sont sympas et finalement le soleil s’est montré fidèle compagnon et pas trop lunatique, ce qui eut été un comble. Merci au CT Maurepas qui nous a fait sillonner à nouveau cette belle Vallée de Chevreuse qui pourrait être rebaptisée sans barguigner «Hauteurs de Chevreuse !» Thierry Evanno
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