Ce BRM démarrant l’après-midi (15 h 00), une nuit complète de roulage est à prévoir. La lampe Busch-et-Müller achetée pour les BRM 200 et 300 n’aura pas une autonomie suffisante pour assurer un éclairage correct durant une nuit complète, et a fortiori, sur le Paris-Brest-Paris où 3 nuits (au moins) sont à prévoir. De plus, je ne pourrai pas l’installer sur le cintre car j’aurai besoin de ma sacoche de guidon pour embarquer ma réserve de nourriture. C’est donc le bon moment pour mettre au point le concept !
J’opte pour une roue « dynamo » (en fait un alternateur) et ma lampe à LED Busch-et-Müller qui m’a donné satisfaction lors du Paris-Brest-Paris 2015. Le vélo étant équipé, en option, de freins à disque, les points de fixation des freins mécaniques sont présents sur la fourche : je vais donc les utiliser en réalisant un support de lampe. L’ensemble a été testé deux jours avant le départ sur une trentaine de kilomètres : l’éclairage à LED est vraiment performant. Il me reste à trouver une lampe frontale pour éclairer le « tableau de bord » car il faut que je connaisse le kilométrage parcouru pour programmer la prise de boisson - j’ai l’habitude de prendre une gorgée tous les 0 (10, 20, 30…) et 5 km (5, 15, 25…) - et que je puisse lire le road-book pour trouver le bon chemin si le GPS est planté.
J’ai complété l’installation par un convertisseur de tension, également Busch-et-Müller, permettant d’assurer la recharge du GPS et du téléphone cellulaire. Le téléphone en mode Veille « tient » au moins 400 km, par contre le GPS en mode navigation a du mal à tenir plus de 180 km. Je n’ai pas eu le temps de mettre au point cette installation car le GPS n’apprécie pas de fonctionner en mode navigation tandis qu’il reçoit une recharge électrique : complément à réaliser pour le BRM 600. En 2015, j’avais déjà effectué ce BRM 400 et son parcours est inchangé. Je me souviens qu’il n’y avait rien d’ouvert la nuit entre Houlgate (que l’on avait atteint vers minuit : 200ème km) et les Andelys (que l’on avait atteint vers 6 h 30 : 345ème km). En conséquence, il me faut deux grands bidons de 1 litre et de la nourriture en quantité suffisante. Louise-Anne m’a confectionné deux cakes : un salé et un sucré. Je complète par 3 bananes et de la boisson d’endurance BIO-DRINK de PUNCH-POWER. La pluie étant annoncée, je suis équipé dès le départ d’une veste d’hiver et d’un corsaire en matériau déperlant, complétés par des sur-chaussures légères et des gants courts (il ne fait pas froid). Vincent passera me prendre vers 13 h 45 de façon à arriver vers 14 h 15 à Flins pour nous préparer tranquillement afin d’être prêt sans stress à 15 h 00, heure de départ.