Le Tour de Corse de l'UVO
au total : 1 000 km et 20 000 m de dénivelé +
Huitième étape :
de Alando (en Castagniccia) à Borgo (Aéroport)
(118 km • 2 060 m de dénivelé)
Bouquet final à travers les petits villages perchés de la Castagniccia et ses innombrables raidards avec pour terminer un point de vue sur l'aéroport de Borgo qui nous signifie la fin proche, déjà, de notre si belle aventure ! |
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In un scornu di lu mondu, Ci hè un lucucciu tenerezza Ind'u mio core, maestosu, Imbalsama di purezza Ghjuvellu di maraviglie, Ùn ne circate sumiglie, Ùn truverete la para ; Ghjè ùnica, sola è cara. |
Dans un recoin du monde Il est un petit coin de tendresse Qui dans mon coeur, majestueux, Embaume de pureté Joyau des merveilles N'en cherchez pas de semblable : Vous n'en trouverez pas de pareil Elle est unique, seule et chère. |
et de nos cochons, mais pas de couvées Dans un long faux-plat descendant de 30 km, nous rencontrons beaucoup d’animaux, veaux, vaches, cochons, couvées, ânes, chèvres, mais Perrette ne casse pas son pot de lait… Ce faux-plat se termine par un pont provisoire, le pont d'origine à été à moitié détruit par les intempéries du mois de novembre. Un pont mobile jeté à coté nous permet de traverser la rivière. Aujourd’hui, c’est un comble, elle est quasiment à sec. Un pique-nique bienvenu à La Porta après le col de Prato (800m de D+ sur 18km). La longue descente qui suit nous fait traverser la national bruyante de camion. Philippe et Nathalie qui ont opté pour un itinéraire plus court, nous informe sur le raidard suivant, nous les retrouverons à Borgo. sent le goudron. Puis nous attaquons ce qui doit être la dernière montée, ce fameux raidard vers le village de Scola, perché à 600m, il fait chaud 33°, le bitume neuf exhale son odeur de goudron chaud. La route tergiverse entre 5 et 12 % pendant 7.5 km. Puis Valérie et moi sommes harcelés par des paparazzi, Daniel et Stéphane, qui nous tournent autour comme des papillons attirés par la lumière… (ou des vautours planant autour de leurs proies agonisantes). Encore quelques kilomètres pour se retrouver en hauteur avec vue sur la plaine de Borgo où nous voyons l’aéroport d’où, dans quatre heures nous décollerons. Nous quittons la Corse et cette belle aventure, avec regrets. Dernière descente. comme un grand la corvée camion au retour ? On retrouve le master au même endroit qu’au départ. Douche à l’aéroport, rangement des vélos. Une dernière Pietra pour le vol ou la traversée. Alain reste en Corse avec Madame qui arrive par avion. Daniel fera seul le chemin du retour avec le fourgon. |
on en a éructés Bien sûr il y a eu quelques grognements, des « Oh, la vache », des « putain ça grimpe dur » des « Super », « c’est le pied » des « j’ai mal au cul » …Il y a eu aussi, des montées terribles, des descentes interminables, des centaines de virages, des animaux en vadrouille, des Corses sympas, de nombreux motards, des Pietra bien fraîches, de la soupe tous les jours, des odeurs d’eucalyptus. Cette sortie lointaine, fut une expérience enrichissante qui demande quelques ajustements, mais qui nous donne envie de recommencer… Si tu as envie de pédaler, assieds-toi et attends que ça passe… |