• Marie-Laure nous fera des gaufres à volonté
  • Bustanico
  • Un K'ptain heureux
  • Rouler dans ce décor vous file la banane
  • Un sourire vaut mieux qu'un long discours
  • La dernière journée sera chaude
  • mais si belle
  • Le pont de San Lorenzo après les crues de Novembre
  • Pont provisoire sur la Casaluna
  • La Casaluna si calme l'été...
  • En route vers les sommets
  • Le Monte Cinto (2706m)
  • La réalisation d'un rêve
  • Morasaglia Col Saint- Antoine
  • Les Corses reposent sur les hauteurs
  • Moi c'est Valérie et toi ?
  • Daniel a du mal avec son troupeau
  • Village de Croce
  • Croce - pause avant la dernière demi-étape.
  • Village de Ficaja
  • Village de La Porta
  • Église Saint-Jean-Baptiste de La Porta
  • A vos souhaits ! Giocatojo
  • Ruines du couvent de Sant'Antone
  • Ascension vers Volpajola
  • Dernier col sous la chaleur
  • Le goudron chauffe, les pieds aussi
  • Vue sur la plaine de Borgo
  • Dernière descente... et c'est fini... Snif !
  • Village de Lucciana
  • 1000 km • 20 000 m de dénivelé... le spectacle est permanent, la tranquilité, un superbe séjour
   
Le Tour de Corse de l'UVO
au total : 1 000 km et 20 000 m de dénivelé +

Huitième étape :
de Alando (en Castagniccia) à Borgo (Aéroport)
(118 km • 2 060 m de dénivelé)


Bouquet final à travers les petits villages perchés de la Castagniccia
et ses innombrables raidards
avec pour terminer un point de vue sur l'aéroport de Borgo qui nous signifie la fin proche, déjà, 
de notre si belle aventure !
 

Adieu la Corse

Corsica

In un scornu di lu mondu,
Ci hè un lucucciu tenerezza
Ind'u mio core, maestosu,
Imbalsama di purezza
Ghjuvellu di maraviglie,
Ùn ne circate sumiglie,
Ùn truverete la para ;
Ghjè ùnica, sola è cara.

 
La Corse

Dans un recoin du monde
Il est un petit coin de tendresse
Qui dans mon coeur, majestueux,
Embaume de pureté
Joyau des merveilles
N'en cherchez pas de semblable :
Vous n'en trouverez pas de pareil
Elle est unique, seule et chère.

 
 Dernier jour déjà, après un petit déjeuner gargantuesque préparé par Marie-Laure qui nous ravitaille en gaufres toutes chaudes… Laurent nous quitte, il doit retrouver sa femme à Borgo et continuer ses vacances en Corse. La mise en chauffe est rapide, 2 km à 8%.

 Beaucoup de vos vaches
 et de nos cochons,
 mais pas de couvées

 Dans un long faux-plat descendant de 30 km, nous rencontrons beaucoup d’animaux, veaux, vaches, cochons, couvées, ânes, chèvres, mais Perrette ne casse pas son pot de lait… Ce faux-plat se termine par un pont provisoire, le pont d'origine à été à moitié détruit par les intempéries du mois de novembre. Un pont mobile jeté à coté nous permet de traverser la rivière. Aujourd’hui, c’est un comble, elle est quasiment à sec. Un pique-nique bienvenu à La Porta après le col de Prato (800m de D+ sur 18km). La longue descente qui suit nous fait traverser la national bruyante de camion. Philippe et Nathalie qui ont opté pour un itinéraire plus court, nous informe sur le raidard suivant, nous les retrouverons à Borgo.

 Mince… le bitume
 sent le goudron.

 Puis nous attaquons ce qui doit être la dernière montée, ce fameux raidard vers le village de Scola, perché à 600m, il fait chaud 33°, le bitume neuf exhale son odeur de goudron chaud. La route tergiverse entre 5 et 12 % pendant 7.5 km. Puis Valérie et moi sommes harcelés par des paparazzi, Daniel et Stéphane, qui nous tournent autour comme des papillons attirés par la lumière… (ou des vautours planant autour de leurs proies agonisantes). Encore quelques kilomètres pour se retrouver en hauteur avec vue sur la plaine de Borgo où nous voyons l’aéroport d’où, dans quatre heures nous décollerons. Nous quittons la Corse et cette belle aventure, avec regrets. Dernière descente.

 Et qui se paye tout seul
 comme un grand
 la corvée camion au retour ?

 On retrouve le master au même endroit qu’au départ. Douche à l’aéroport, rangement des vélos.
 Une dernière Pietra pour le vol ou la traversée. Alain reste en Corse avec Madame qui arrive par avion. Daniel fera seul le chemin du retour avec le fourgon.
 
Adieu ! Ô Corse, île de cyclisme...
 
 L’UVO en Corse : une sortie réussie malgré quelques bobos physiques et pépins mécaniques. La Corse en vélo est si belle, la météo nous a été si favorable…
 Des « j’ai mal au cul ! »
 on en a éructés

 Près de 1000 km avalés et environ 20 000m de dénivelé positif.
 Bien sûr il y a eu quelques grognements, des « Oh, la vache », des « putain ça grimpe dur » des « Super », « c’est le pied » des « j’ai mal au cul » …Il y a eu aussi, des montées terribles, des descentes interminables, des centaines de virages, des animaux en vadrouille, des Corses sympas, de nombreux motards, des Pietra bien fraîches, de la soupe tous les jours, des odeurs d’eucalyptus.
 Pace e salute
 Et, bien sûr, il y a eu des panoramas époustouflants, en 3D, une Corse magnifique.
 Cette sortie lointaine, fut une expérience enrichissante qui demande quelques ajustements, mais qui nous donne envie de recommencer…

PASCAL BOULEZ  


Un petit proverbe de cycliste Corse :
Si tu as envie de pédaler,
assieds-toi et attends que ça passe…